
Dès qu’on évoque l’idée d’un robot utilisé avec des personnes âgées, des protestations se font entendre : « Nous ne voulons pas qu’on infantilise nos vieux parents en leur donnant des jouets comme à des enfants, nous voulons que ce soit des humains qui s’occupent d’eux, pas des robots ». Cécile Dolbeau-Bandin a mené une expérimentation dans des centres hospitaliers accueillant des patients âgés et utilisant un robot nommé PARO. Il a la forme d’un bébé phoque, il s’anime quand on le touche, ronronne quand on le caresse et proteste quand on le frappe. Loin des idées reçues, cette utilisation d’un robot comme complément thérapeutique s’avère très positive. La preuve en est qu’introduit d’abord pour les malades, il est parfois utilisé par des soignants pour lutter contre le stress.
Serge Tisseron s’entretient avec Cécile Dolbeau-Bandin, enseignante à l’IUT de Caen (UNICAEN) et chercheure au CERReV (Centre d’Étude et de Recherche sur les Risques et les Vulnérabilités).
Source : Paro, le robot co-thérapeute